Le texte de Ryan Robitaille, qui n’est malheureusement pas intitulé, porte sur l’utilisation d’un pistolet à impulsion électrique des forces policières. Avant le commencement de la lecture, le lecteur est incapable de déchiffrer le contenu du texte car ce dernier n’a aucun titre. L’auteur aurait pu s’efforcer de donner un nom à son texte pour permettre au lecteur de présumer de quel aspect il traitera; l’analyse du titre peut être avantageux lors de la lecture d’un texte.
Premièrement, Ryan amène son sujet à l’aide d’un exemple. Il décrit une situation récente où il s’avère qu’un adolescent de 17 ans fut attaqué par un policier tenant un pistolet à impulsion électrique. L’attaque manqua de paralyser le visage du jeune d’une façon permanente. Suite à sa mise en situation, l’auteur pose son sujet en questionnant l’utilisation du pistolet, se demandant ainsi si l’usage de ce dernier est trop dangereux. M. Robitaille questionne également l’abus du pouvoir donné aux policiers lors de situations de confrontation entre ces derniers et les coupables : « … est-ce que les policiers abusent leur pouvoir lors des situations d’intervention? Puis est-ce que le ‘taser’ est sécuritaire? » Quant à thèse proposée de l’auteur (« Dans ce texte, les sujets suivants vont être abordés : l’usage non justifié du ‘taser’ et l’effet sur le corps lorsque le ‘taser’ est utilisé. »), elle est un peu trop évidente à mon avis et devrait plus se mêler au reste de l’introduction.
Deuxièmement, Ryan continue son texte avec le développement de son premier argument. Il propose qu’il existe un débat qui se démonte, portant sur l’usage du pistolet à impulsion électrique sans raison valable. Il argumente que l’utilisation de cette arme est souvent exagérée et parfois même pas nécessaire lorsqu’il dit : « Les policiers sont entrainés pour seulement pointer le ‘taser’ à la poitrine des gens. Pourtant, il y a plusieurs incidents où les gens sont frappés dans la tête. » D’une autre part, en développant cet argument, l’auteur inclut un autre exemple pour l’appuyer : « Dans un vidéo affiché sur YouTube, un policier a utilisé son ‘taser’ plus de 6 fois sur un homme qui refusait de montrer sa carte d’identité. » L’intégration de cet exemple suggère que M. Robitaille croit que l’utilisation du pistolet est sans justification et est injuste même avant qu’il ne divulgue son opinion. En débutant son deuxième argument, l’auteur explique la véritable utilité du pistolet à impulsion électrique : « un outil très efficace qui ne cause pas de dommage corporel permanent ou sérieux. » Il se demande alors comment il se fait que l’adolescent de 17 ans fut quasiment paralysé. De plus, il ajoute que : « selon le Canadien Medical Association, il y a eu un cas où un homme s’est fait choqué par un ‘taser’ puis a commencé à avoir des convulsions puis est mort. » pour renforcer son point de vu. Ryan conclut son développement en exprimant sa confusion par rapport à l’utilisation d’une arme aussi nocive.
Troisièmement, la conclusion de l’auteur était sérieusement incomplète. Elle manquait quasiment de tout. Malgré que l’auteur répète son opinion face au sujet, il a oublié de reprendre sa thèse et les arguments discutés dans le texte. Comptant seulement d’une phrase, la conclusion est évidemment trop courte et manque des éléments importants à la finalisation d’un texte argumentatif. En conséquence, la négligence de ce dernier paragraphe pénalise beaucoup l’auteur et enlève aux bons aspects de ce texte.
Personnellement, je crois que l’auteur amène un bon point et argumente bien son opinion à l’aide de faits et de données. Son texte est bien structuré et comporte plus d’un exemple pour appuyer sa thèse et son point de vu (p.ex. Ryan débute son texte avec un exemple : « Récemment, sur un reportage de Global, un évènement s’est produit où il a été dit qu’un adolescent de 17 ans a été soumis à une attaque d’injustice. Apparemment, le jeune de 17 ans se battait avec un autre garçon lorsqu’un policier a utilisé son ‘taser’ pour l’arrêter. »). Ainsi, je crois qu’avec l’inclusion d’exemples dans son texte, ce dernier prend un air beaucoup plus professionnel. Cependant, Ryan doit sévèrement réviser la structure de ses phrases et sa grammaire. Malgré que le texte fût généralement lisible, il comportait beaucoup de fautes d’orthographe et quelques-unes des phrases étaient incompréhensibles. De plus, l’auteur n’a pas inclus de citations ni de titre à son texte; des éléments nécessaires à respecter lors de la rédaction d’un texte argumentatif! Toutefois, à l’exception de ses quelques faiblesses, j’ai grandement apprécié lire le texte de M. Robitaille.
Pour conclure, l’ensemble du texte était bien rédigé et je crois que l’auteur apporte un bon point et s’appuie avec des arguments décents. Par contre, la grammaire était faible et l’auteur n’a pas incorporé les éléments essentiels pour ce type de texte. Conséquemment, Ryan devrait réviser son texte et y ajouter ce qu’il lui manque.