Tuesday 4 October 2011

Analyse du texte argumentatif de Ryan Robitaille


Le texte de Ryan Robitaille, qui n’est malheureusement pas intitulé, porte sur l’utilisation d’un pistolet à impulsion électrique des forces policières. Avant le commencement de la lecture, le lecteur est incapable de déchiffrer le contenu du texte car ce dernier n’a aucun titre. L’auteur aurait pu s’efforcer de donner un nom à son texte pour permettre au lecteur de présumer de quel aspect il traitera; l’analyse du titre peut être avantageux lors de la lecture d’un texte.
Premièrement, Ryan amène son sujet à l’aide d’un exemple. Il décrit une situation récente où il s’avère qu’un adolescent de 17 ans fut attaqué par un policier tenant un pistolet à impulsion électrique. L’attaque manqua de paralyser le visage du jeune d’une façon permanente. Suite à sa mise en situation, l’auteur pose son sujet en questionnant l’utilisation du pistolet, se demandant ainsi si l’usage de ce dernier est trop dangereux. M. Robitaille questionne également l’abus du pouvoir donné aux policiers lors de situations de confrontation entre ces derniers et les coupables : « … est-ce que les policiers abusent leur pouvoir lors des situations d’intervention? Puis est-ce que le ‘taser’ est sécuritaire? » Quant à thèse proposée de l’auteur (« Dans ce texte, les sujets suivants vont être abordés : l’usage non justifié du ‘taser’ et l’effet sur le corps lorsque le ‘taser’ est utilisé. »), elle est un peu trop évidente à mon avis et devrait plus se mêler au reste de l’introduction.
Deuxièmement, Ryan continue son texte avec le développement de son premier argument. Il propose qu’il existe un débat qui se démonte, portant sur l’usage du pistolet à impulsion électrique sans raison valable. Il argumente que l’utilisation de cette arme est souvent exagérée et parfois même pas nécessaire lorsqu’il dit : « Les policiers sont entrainés pour seulement pointer le ‘taser’ à la poitrine des gens. Pourtant, il y a plusieurs incidents où les gens sont frappés dans la tête. » D’une autre part, en développant cet argument, l’auteur inclut un autre exemple pour l’appuyer : « Dans un vidéo affiché sur YouTube, un policier a utilisé son ‘taser’ plus de 6 fois sur un homme qui refusait de montrer sa carte d’identité. » L’intégration de cet exemple suggère que M. Robitaille croit que l’utilisation du pistolet est sans justification et est injuste même avant qu’il ne divulgue son opinion. En débutant son deuxième argument, l’auteur explique la véritable utilité du pistolet à impulsion électrique : « un outil très efficace qui ne cause pas de dommage corporel permanent ou sérieux. » Il se demande alors comment il se fait que l’adolescent de 17 ans fut quasiment paralysé. De plus, il ajoute que : « selon le Canadien Medical Association, il y a eu un cas où un homme s’est fait choqué par un ‘taser’ puis a commencé à avoir des convulsions puis est mort. » pour renforcer son point de vu. Ryan conclut son développement en exprimant sa confusion par rapport à l’utilisation d’une arme aussi nocive.
Troisièmement, la conclusion de l’auteur était sérieusement incomplète. Elle manquait quasiment de tout. Malgré que l’auteur répète son opinion face au sujet, il a oublié de reprendre sa thèse et les arguments discutés dans le texte. Comptant seulement d’une phrase, la conclusion est évidemment trop courte et manque des éléments importants à la finalisation d’un texte argumentatif. En conséquence, la négligence de ce dernier paragraphe pénalise beaucoup l’auteur et enlève aux bons aspects de ce texte.
Personnellement, je crois que l’auteur amène un bon point et argumente bien son opinion à l’aide de faits et de données. Son texte est bien structuré et comporte plus d’un exemple pour appuyer sa thèse et son point de vu (p.ex. Ryan débute son texte avec un exemple : « Récemment, sur un reportage de Global, un évènement s’est produit où il a été dit qu’un adolescent de 17 ans a été soumis à une attaque d’injustice. Apparemment, le jeune de 17 ans se battait avec un autre garçon lorsqu’un policier a utilisé son ‘taser’ pour l’arrêter. »). Ainsi, je crois qu’avec l’inclusion d’exemples dans son texte, ce dernier prend un air beaucoup plus professionnel. Cependant, Ryan doit sévèrement réviser la structure de ses phrases et sa grammaire. Malgré que le texte fût généralement lisible, il comportait beaucoup de fautes d’orthographe et quelques-unes des phrases étaient incompréhensibles. De plus, l’auteur n’a pas inclus de citations ni de titre à son texte; des éléments nécessaires à respecter lors de la rédaction d’un texte argumentatif! Toutefois, à l’exception de ses quelques faiblesses, j’ai grandement apprécié lire le texte de M. Robitaille.
Pour conclure, l’ensemble du texte était bien rédigé et je crois que l’auteur apporte un bon point et s’appuie avec des arguments décents. Par contre, la grammaire était faible et l’auteur n’a pas incorporé les éléments essentiels pour ce type de texte. Conséquemment, Ryan devrait réviser son texte et y ajouter ce qu’il lui manque.      

Sunday 2 October 2011

La maladie de la boisson

                          
Il est près de deux heures du matin à la maison de Mme Linda B. et son mari, lorsque le téléphone sonne. L’appel provient de leur jeune fille Rory, âgée de 18 ans qui avait, il n’y a pas plus d’un mois, quitté pour le collège à Connecticut. Linda appelle la direction du campus immédiatement après avoir parlé avec sa fille, qui lui semblait bizarrement déconcertée en insistant que ses parents viennent la chercher. Il s’avère que Rory avait consommé un montant d’alcool inconcevable et s’avait même cassé le nez sans s’en apercevoir. Les parents de Rory ne sont certainement pas les premiers à recevoir appel que leur enfant était sévèrement intoxiqué. Effectivement, l’abus de l’alcool chez les adolescents à travers l’Amérique du Nord, devient de plus en plus commun. Ce que ces jeunes ne savent pas, c’est que leur curiosité face à cette substance peut en effet, mener à de sérieuses conséquences. En fait, l’alcool ne cause non seulement du dommage au cerveau tout en nuisant au développement corporel, mais il cause aussi des troubles vis à vis la vie sociale de l’enfant. Devrions-nous prendre action face à ce sujet avant que l’alcool chez les ados ne devienne une épidemie?

En premier lieu, parmi ces graves répercussions, l’adolescent peut nuire à la croissance de son cerveau et de son corps suite à une haute consommation fréquente d’alcool. Justement, à cause de la sensibilité du cerveau de l’ado, en buvant des quantités si élevées de boissons alcoolisées, l’enfant tue les cellules de son cerveau. Comme le dit le Dr. Fulton Crews, directeur du Bowles Center for Alcohol Studies à l’Université de la Caroline du Nord : « Le cerveau d’un adolescent est beaucoup plus sensible aux effets toxiques de l’alcool que celui de l’adulte, le rendant plus vulnérable à la mort de cellules. » Il remarque aussi que : « Les adolescents démontrent un niveau de dommage au cortex frontal beaucoup plus élevé que les adultes. » Ces trouvailles sont à la fois curieuses et surprenantes. Peut-être en expliquant à cette génération d’ados têtue, à l’aide de données et d’illustrations, à quel point l’alcool est nocif, ils s’apercevraient que qui s’y frotte, s’y pique. D’une autre part, il a également été prouvé qu’une seule dose exagérée d’alcool peut causer une perte importante de cellules souches du cerveau. D’autres études plus avancées démontrent à leur tour que l’abus de l’alcool peut aussi mener à une perte de mémoire permanente. Bref, la plupart des adolescents ne se rendent pas compte des effets destructifs qu’apporte la consommation d’alcool.

En deuxième lieu, des effets à long terme sur le cerveau et le développement corporel des jeunes ne sont pas les seules conséquences liées à la consommation de cette substance. Dr. Crews nous informe que : «… si tu commences à boire dès l’adolescence, c’est de 40% à 60% plus probable que tu deviendras alcoolique. » L’alcool peut rapidement devenir une dépendance chez les mineurs, ce qui entraine toute une autre liste de problèmes. L’alcool c’est un dépresseur; c'est-à-dire que ce dernier est non seulement dangereux pour la santé physique de l’adolescent, mais aussi pour sa santé émotionnelle. L’alcool affecte la vie sociale de l’enfant et peut même influencer sa réussite scolaire. Selon la CDC (Center for Disease Control and Prevention) : « Quarante et un pourcent des élèves de la 12e année admettent avoir bu au cours des 30 jours précédents. » Pas étonnant que le taux d’élèves qui réussissent l’école secondaire au premier coup diminue!

Pour conclure, la maladie de la boisson se répand peu à peu chez les adolescents et deviendra sans doute une épizoodie d’ici une dizaine d’années si rien ne change. Malgré les effets nocifs qu’a cette substance chez les mineurs, ces derniers ne se doutent de rien. Devrions-nous prendre la prévention de consommation d’alcool chez les jeunes plus au sérieux, ou est il mieux de baisser l’âge légal de consommation de boissons alcoolisées pour éviter l’abus de l’alcool en démystifiant ce dernier? Cette dernière solution me semble beaucoup plus raisonnable car les adolescents seraient alors moins motivés à boire de façon excessive. Cependant, ferons-nous le premier pas vers l'avenir? Cela reste à découvrir.